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L'homme nu. La dictature invisible du numérique"
- Admin
- 5 févr. 2018
- 6 min de lecture

Grâce aux big data, les marques fidélisent sans coup férir. Mais la matière la plus précieuse contenue dans les métadonnées, c’est le « taux de conversion », la probabilité de faire d’un consommateur potentiel un client. Un service pour lequel les annonceurs sont prêts à payer le prix fort. Pourquoi donc Google s’est-il lancé dans la construction d’une voiture ?
Un projet qui a généré des séries de reportages et de pleines pages d’articles enthousiastes. D’abord pour tout savoir sur le conducteur et ses passagers, façon de conduire, radio préférée ou destinations favorites, afin de fournir des profils ultra-documentés pour un marketing ciblé. Mais pas seulement. En ligne de mire, il y a la voiture autonome, celle qui permettra d’améliorer le fameux taux de conversion. Le brevet déposé en 2011 par la firme de Mountain View fait partie du plan. Imaginez, alors que vous flânez en ville, qu’apparaisse sur votre smartphone une offre promotionnelle, accompagnée d’un transport gratuit jusqu’au commerce, qu’il s’agisse d’un magasin de sport, d’une agence de voyages ou d’un restaurant. L’algorithme vous donne l’estimation du temps que cela va prendre en tenant compte de votre localisation, de l’itinéraire et de l’état du trafic. Si vous êtes tenté, la Google Car la plus proche vient vous chercher et vous ramène ensuite où vous souhaitez.
